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Maelle, le 25 mars 2018:

Valparaiso ou Valpo pour les intimes...

Nous voilà arrivés à Valparaiso, notre première rencontre avec le Pacifique.

Nous tentons une manière de visiter la ville inédite pour nous : le free walking tour. Comme le guide est francophone, c'est l'occasion parfaite pour avoir plus d'infos et d'anecdotes.

Grâce à cette visite guidée, nous avons entre-autre appris un peu plus l'histoire de la ville et du pays. Valpo comme l'appelle ses résidents, a connu un essor exceptionnel lors de la ruée vers l'or. En effet, les bateaux étaient alors obligés de passer par le détroit de Magellan donc par Valparaiso et de nombreux européens ont choisi de rester dans cette ville assurant ainsi sa prospérité. Mais cette chance ne pouvait pas durer éternellement, avec l'ouverture du canal de Panama, l'économie chuta et on vit apparaître un nouveau moyen d'expression : le street art. De nos jours ces maîtres du graffiti sont reconnus internationalement. Inti par exemple, l'un des plus connus, a ses racines à Valpo mais peint sur les murs du monde entier notamment à Paris. Il n'en oublie pas pour autant ses  origines et peint souvent des rappels aux indigènes de son pays.

On ne peut parler de Valparaiso sans parler de sa nourriture typique. Entre les empanadas au camembert, les jus de fruits ou les chorillanas ( énorme plat de frites recouvertes de fromage, d'oeufs et autre ), il y en a pour tous les gouts !  En ce qui nous concerne, nous avons gouté au déjeuner que les habitants prennent dans leurs restos favoris, un menu à base de soupe, salade, poisson, pomme de terre et... un dessert au choix, de toute façon il ne sera pas terrible ! 

On peut trouver ces petits restos sur la partie basse de la ville appelée "El plano" où l'on trouve également les commerces et les bureaux. Elle est reliée aux "Cerros", lieux d'habitations, par 15 funiculaires que les habitants utilisent chaque jour. Les files d'attentes peuvent être longues ! Les maisons sont très colorés car les résidents utilisent les restes de peinture pour bateau afin de les étanchéifiées. Le résultat est charmant et très semblable au quartier de la Boca à Buenos Aires.

Récemment, la ville a retrouvé un peu de son économie florissante en partie grâce au tourisme.

J'ai trouvé cette ville superbe entre ses maisons colorées et son histoire, j'aurais aimé y passer plus de temps. Cela n'a rien à voir avec les empanadas au camembert et les jus de fruits exceptionnelles; pas du tout ! Malheureusement, le combi a fait des siennes et il faut retourner à Santiago. 

Tao, le 25 mars 2018:

Les Thermes del Plomo

La route pour y aller est presque comme la route de la mort.

La réserve d'eau potable de Santiago se trouve juste à côté. Quand nous arrivons aux thermes, nous voyons une petite cascade et qui fait "pcht pcht". Il y a 2 bassins. L'eau est chauffée par les volcans qui sont autour de nous.

Elle est à 34°C pendant qu'il fait 10°C dehors à 2980 mètres d'altitude.

C'est très agréable de s'y baigner mais si tu sors, tu es gelé ! 

Nous avons vu aussi la petite coccinelle : Choupette.

Léa, le 25 mars 2018:

Santiago, la capitale du Chili

    Quand nous sommes arrivés à Santiago, c’était pour le camion. Mais pendant le temps où il était au garage il fallait nous occuper.

On en a profité pour visiter la ville .

Tout d’abord, il faut prendre le métro qui part de la station: San Pedro (là où était le garage ) jusqu’à Place des Armes, la place principale. Parfois on s’arrêtait plus loin mais le plus souvent on descendait sur Place des Armes . Sur cette place se trouve le centre d’information touristique. 

    La première journée, nous avons été dans un très joli parc qui était très vert avec beaucoup d’arbres. Il est parfait pour se reposer. 

Nous sommes montés au Cerro Santa Lucia où des tirs de canons sont lancés tous les midis. 

    Le deuxième jour, nous sommes allés voir la vierge en haut d’une colline, le cerro San Cristobal. Il faut prendre un funiculaire vert qui nous emmène vers un point de vue, où vous pouvez admirer tout Santiago. Il y a , en haut, des petits  marchés…..Pour poursuivre votre excursion les téléphériques de couleurs rouge, vert ou bleu qui vous font descendre et qui sont suspendus dans le vide vous attendent. Le premier arrêt se fait au niveau d’une piscine si vous voulez vous baigner mais c’est payant. Par contre si vous décidez de continuer sans vous arrêter, vous arriverez sur un parking  où l’allée des restaurants est à 2 pas. 

Nous avons dormi sur ce parking après avoir demandé une autorisation à la ville … c’est tranquille, les toilettes sont à l’entrée de ce lieu et en plus c’est gratuit.

     Le troisième jour, nous sommes allés explorer un musée. Le musée MIME est un musée interactif un peu comme la cité des sciences à Paris . Il est réparti en plusieurs pièces, il y a celle de la musique  , des bulles , du lit de clous, des miroirs déformants et encore plein d’autre choses qui seraient trop long  à décrire. C’est très intéressant et amusant.    

          

Au final, Santiago est une grande capitale pleine d’histoire que nous avons bien aimé.

Tao, le 20 décembre 2017:

La suite des animaux que nous voyons...

Voici les animaux qu’on voit et qui sont aussi sur mes défis nature que Robin m’a offert pour mon anniversaire. 

En Uruguay, j’ai vu un coati en me promenant sur le « pan de azucar », un puma et un jaguar dans le parc au pied du pan de azucar.

J’ai vu aussi une moufette en pleine nature et des lions de mer sur la pointe de Cabo Polonio…

En Argentine, nous avons vu des éléphants de mer. Ces animaux sont moches et ils font beaucoup de bruit. Quand on est près, ça ne sent pas très bon!!

Et maintenant je vais vous présenter les autres animaux:

J’ai vu des toucans aux chutes d’Iguacu mais aussi à un péage, il traversait la route au dessus du camion. 

En Uruguay, un serpent s’est enroulé autour de la jambe de papa et l’a un peu mordu. Et papa en a écrasé un en roulant.

En Argentine, on a vu des capybaras  (ce sont des gros castors sans queue) et deux petites chouettes le long d’un lac mais aussi des milliers de perroquets qui font des nids dans une falaise sur la côte…

Dans la péninsule Valdès, nous avons vu des nandous, des piches, des guanacos, des manchots mais ici on les appelle des « pingouinos » et …. una BALLENA!!

Maelle, le 20 décembre 2017:

Les missions Jésuites

Dès le sud du Paraguay et jusqu’à Buenos Aires nous croisons le chemin des ruines des missions jésuites. Nous ne nous étions pas vraiment renseignés sur ces dernières et nous nous interrogeons alors : à quoi servaient ces missions ? Comment vivaient-ils et pourquoi ont-elles été détruites ? 

 

       Nous débutons en 1549, dans la région de l’actuel Paraguay. Les conquistadores règnent en maîtres sur les terres et les hommes grâce au système de l’encomienda. Les jésuites débarquent alors dans le but d’évangéliser et de « civiliser » ces « sauvages » victimes des colons. Soutenus par l’Eglise, les indigènes se révoltent en 1580 et obtiennent au bout de 26ans d’opposition une remise en cause du système. Au lieu d’utiliser la force pour assujettir les indiens, il faut désormais les convaincre par l’enseignement religieux et les sermons. Les jésuites ont trouvés leur voix. 

Trois ans plus tard, la loi élève l’Indigène au même rang que l’Espagnol. En même temps, 

Philippe III, roi d’Espagne, autorise la création d’un état autonome pour les jésuites de 350 000 km2 autour des fleuves Paranà et Paraguay. Les missions sont créées. 

 

     A partir de 1609, les missions se multiplient, bravent les mauvaises conditions climatiques et les marchands d’esclaves avec brio. Les jésuites usent de leur savoir médical et offrent leur protection face aux colons pour se faire accepter par les Indiens. Ce n’est pas tout, ils apprennent   leur langue, le guarani, et conservent une partie de la structure sociale traditionnelle. Pendant 150ans, les missions et leurs habitants ( jusqu’à 140 000 individus ) vivent isolés du monde extérieur dans une organisation et une autonomie révolutionnaire. Les bâtiments de chaque mission sont organisés de la même manière. L’église, le cimetière et l’école autour d’une grande place puis les boutiques, les maisons et les ateliers disposés en damier. Tous les besoins sociaux sont couverts et personne ne craint la pauvreté ( il y a même une résidence réservée aux veuves séniles ). La peine de mort est abolie et le travail de la terre mise en commun n’est imposé que 6h par jour ( au lieu de 12h en Europe ), le temps libre étant consacré à la musique, la danse ou la prière. On voit ainsi apparaître la première société totalement alphabétisée avec une économie qui prospère grâce à la vente de leur production de bétail, yerba-maté, coton, sucre …etc. et n’a aucun mal à payer le tribut qu’il doit à la Couronne espagnole. 

 

   1750… début de la fin. En effet, le Portugal a pris les jésuites en grippe et le roi d’Espagne se laisse manipuler par sa femme portugaise en cédant une partie de ses terres d’Amérique au Portugal. L’évacuation de 7 des 30 missions est aussitôt exigé et malgré les protestations et révoltes de masse des indigènes la décision est irrévocable. La guérilla qui s’ensuit dure des mois et s’achève sur un bain de sang presque entièrement Guarani ( bien qu’armés, les indigènes n’ont aucunes chances face à l’artillerie espagnole ). Depuis cette période, les indiens chrétiens sont pourchassés de toute part. Les missions restantes sont détruites lors des affrontements entre le Brésil, le Paraguay et l’Argentine au moment de définir les frontières en 1817, juste après l’indépendance. 

 

   Les missions jésuites ont fonctionné dans de nombreuses régions du monde à cette période notamment en Inde et au Japon, leur société égalitaire hors du commun déjà vanté par Voltaire est désormais reconnu au Patrimoine mondial par l’Unesco ( 7 de ces missions sud-américaines ont été classés ). 

Léa, le 20 décembre 2017:

Les différentes monnaies

  Dans les différents pays que nous avons traversés ,nous avons découvert plusieurs types de monnaie.

Pour le Paraguay c’est complètement différent vous avez l’impression d’être millionnaire . Leur  monnaie s’appelle « Guarani ».

1€ = 6700 G

D’abord ,il y a les Reals pour le Brésil.

Au Brésil les prix sont raisonnables .

                         1€ = 4R

En Uruguay la monnaie s’appelle les « Pesos uruguayen ». 

1€ = 34 PU

Nous pouvons aussi retirer des dollars en Uruguay pour l’Argentine car là-bas on doit payer souvent en cash . Mais on peut payer en dollars ou en pesos  en Uruguay .

 

Et enfin les « Pesos argentin ».En Argentine les courses coûtent très chères . Donc nous pouvons payer en Dollars et en pesos. 

1€ = 20 PA

1€ = 1,20 $

Maelle, le 14 Novembre 2017:

L'agriculture du Brésil 

En traversant cet immense pays, je me suis interrogée sur les échanges qu'il pouvait avoir avec le monde. J’avais vaguement entendu parlé de “ferme du monde” et de soja et je voulais en savoir plus, voilà ce que j’ai trouvé:

En 2016, les échanges commerciaux du Brésil ont diminué de 11%, passant de 362Mds US$ à 322Mds US$. Ce constat est dû principalement à une chute des importations ( -19,8% par rapport à 2015 ) dégageant ainsi un excédent commercial de 47,7Mds US$, deux fois plus que l’année précédente.

Malgré la baisse des exportations ( -3,9% ), le Brésil est considéré comme une “ferme du monde”. Cette dernière fournit en matière première agricole ( soja, viande, café, etc.. ) une grande partie de la planète. 

Nous avons donc tenté de retrouver sur notre route des signes de cette grande production…

Juste arrivés sur le sol brésilien, des portes conteneurs nous ont accueilli d’abord dans la ville très excentrée de Macapa puis de façon plus impressionnante à Belem. Nous en avons croisé plusieurs sur l’Amazone à destination de la région d’Amapa ( la plus au nord du pays ) mais la plupart partaient pour des contrées plus lointaines comme l’Union européenne ou les États-Unis et autres grands importateurs.

Un peu plus loin, alors que nous suivions notre interminable route à travers les collines, ce sont les immenses propriétés qui nous ont interpellées, toutes plus étendues les une que les autres avec parfois les vestiges de la forêt qu'il y avait par ici autrefois. Nous avons dormi une nuit près de l’une de ses fermes et bien que la barrière de la langue soit bien présente en ce début de voyage, les habitants de cette latifundia ( =propriété ) ont été très accueillants.

Nous atteignons ensuite la côte est et parcourons encore une fois des collines mais où, cette fois, les pâturages ont laissé place à des milliers d’hectares de canne à sucre à perte de vue ponctués de ci de là par les usines permettant de transformer toutes cette canne à sucre avant de l’exporter. 

Quand nous nous enfonçons dans les terres en direction de la nouvelle capitale, Brasilia, nous nous élevons à plus de 1000m d’altitude sans même nous en rendre compte et atterrissons sur d’immenses plateaux recouverts de coton. En fait, comme je le lirai plus tard, les agriculteurs alternent dans l’année les cultures de soja avec celles de coton ou de maïs .

Une fois la capitale derrière nous, les mines du Minas Gerais se profilent à l’horizon nous dévoilant leur histoire. La région, chargée de fournir la cour royale de Lisbonne en or et pierres précieuses s’est maintenant convertie et se consacre au fer et au cuivre.

Je garderai l’image d’un pays qui assume sa politique protectionniste tout en gardant une importance économique international mais où les grands propriétaires ne laissent la place à rien d’autre qu’eux mêmes, prenant jusque là place de la foret, toujours un peu plus. 

Tao, le 14 Novembre 2017:

Un dessin pour expliquer le Brésil

Pas évident de faire le bilan d'un pays. Tao lui, a choisi de le dessiner à la façon des mosaïques caractéristiques des plages de Rio de Janeiro...

Quelques emblèmes de Rio de Janeiro: ces plages, el Pao de Açucar, le christ rédempteur...

Le musée à Brasilia, le parc des tortues et le perroquet qui a mordu Maelle. 

Sans oublier.. Tao qui grimpe aux lianes des arbres dans les Chapadas de Diamantina...

Maelle, le 15 Septembre 2017:

Salvador da Bahia de Todos os Santos

Pour de nombreuses raisons, Salvador est la première grande ville que nous visitons depuis notre arrivée au Brésil. Mais avant le récit de notre escapade dans cette ville profondément marquée par la colonisation, commençons par un peu d'histoire. 

Quand un 1er novembre, un florentin pose le pied sur les terres de Bahia, il nomme cette immense baie: la bahia do todos os santos (en l'honneur de la Toussaint). Elle prospère pendant près de 2 siècles grâce à la culture de la canne à sucre rendue possible par l'intense trafic d'esclaves et elle devient la toute première capitale du pays. Il subsiste de cette époque une culture afro-brésilienne notamment dans la religion avec la création du Candomblé. Il rassemble plus de 3millions de fidèles et vient du fait que les esclaves africains obligés de se convertir au catholicisme utilisaient le nom des saints pour continuer à vénérer leurs divinités. Salvador de Bahia ou de son autre nom La Rome Noire est ainsi surnommée en raison de sa population à 80% composée de descendant d'esclaves et de son nombre impressionnant d'églises. En effet, elle compte 365 églises - une pour chaque jour de l'année. 

Avec ces 6,5 millions d'habitants, Salvador est la 3ème plus grande ville du Brésil. Elle comprend 5 vieux quartiers mais nous ne les avons pas tous visités. Les 2 que nous avons parcourus étaient splendides. Arrivés par la ville basse, après un aperçu des favelas tentaculaires nous pénétrons dans le marché couvert. Tao trouve son tout nouveau maillot brésilien parmi les nombreux étalages colorés, puis nous prenons l'ascenseur direction le Pelhourinho. La vue sur le port est fantastique. Nous nous promenons dans des rues aux maisons colorées et peuplées de nombreux marchands ambulants dans leur costume traditionnel. Nous visitons l'église de Sao Francisco et retrouvons les mêmes azuléjos magnifiques qu'au Portugal ainsi que des ornements en or oppressants.

Une glace à la main et des images plein la tête, nous tournons le dos à cette ville haute en couleur. Salvador est cependant en passe de devenir encore plus belle avec ses nombreux travaux de rénovation et son métro en cours de construction. 

Léa, le 15 Septembre 2017:

Les Lençois de Maranhenses

Nous sommes partis en promenade voir les Lençois de Maranhenses.

La famille est montée dans un 4x4 pour aller les visiter. Nous avons traversé une rivière pour continuer. La route était sableuse c'est à dire qu'elle était remplie de sable. On avait l'impression de faire du rodéo car il y avait des trous partout. On se cognait la tête dans tous les sens. Le trajet était assez long, mais ça valait le coup. Quand nous sommes arrivés, c'était une grande montagne de sable chaud, plus grande que la dune du Pila. En haut c'était euh euh, comment dire... C'était euh... juste magnifique, tellement beau!

Nous avions un guide et heureusement qu'il était là (vu le sens de l'orientation de maman... on se serait pommé!). 

Nous nous sommes d'abord baignés dans un grand bassin où on était tout seul. Mais après tout le monde est arrivé, alors nous sommes partis dans un autre bassin. Là, Tao a joué au foot avec un brésilien. Maëlle et moi sommes montées sur une dune de sable pour courir et se jeter à l'eau. Nous sommes allés nous rebaigner dans une autre lagune, mais beaucoup plus petite, donc c'était moins drôle. Ensuite nous sommes allés voir le coucher du soleil. Les Lençois de Maranhenses sont réputées pour leurs couchers de soleil. Le coucher de soleil des Lençois est bel et bien le plus beau que j'ai jamais vu!!

Nous avons ensuite redescendu la montagne de sable.

A la fin, nous avons acheté de la tapioca au lait concentré sucré avec de la coco et des noix de cajou... (Mmmmh les noix de cajou!! Mmmh la tapioca)... puis nous sommes remontés dans notre super 4x4 et nous sommes repartis vers notre beau camion...

Tao, le 15 Septembre 2017:

Notre Quotidien au Brésil

Dormir:

A 17h, il fait nuit. On se couche donc plus tôt que en France... Et nous posons le camion dans des campings mais aussi sur des parking de station essence, en pleine forêt, sur le bord des plages...

Se réveiller:

On se réveille plus tôt aussi, il fait jour à 5h30...

Faire la cuisine:

J'aime les crêpes de tapioca avec de la confiture et du lait concentré sucré.... 

Recette:

1- Mettre le tapioca dans un bol et enlever tous les grumeaux avec une cuillère

2- Mettre 1 ou 2 cuillère à soupe dans une petite poêle très chaude

3- 30 secondes de chaque côté et c'est cuit. 

4- Ajouter ce que vous voulez dessus (lait concentré, coco, confiture, beurre, nutella...)

Bon Appétit!

Laver la vaisselle:

On lave la vaisselle à la main... parfois avec de l'eau de la mer ou des rivières...

Se laver/ Aller aux toilettes:

L'eau est gelée au Brésil par qu'il fait très chaud pour le moment.

Le papier toilette ne doit pas être jeté dans les toilettes... On doit le mettre à la poubelle!!

Rouler:

Le plus de route que nous avons fait, c'était 9h... Les routes ont des nids de poule et des dos de chameaux.

Faire l'école:

Je travaille avec ma maman le français et les maths. C'est dur!! Mes soeurs sont dans la même galère que moi..

Laver le linge:

On lave le linge à la main. 

Une fois, nous avons fait le linge dans une rivière sur des gros cailloux où on pouvait se baigner.

Tao, le 19 aout 2017:

Les animaux et autres bestioles que j'ai pu voir en Guyane...

J’ai vu:

des zébus,  des margouillats, des lézards, ….

 

 

… des fourmis rouges et noires… les fourmis rouges nous ont piqués, les fourmis noires étaient big…  bigbig… bigbigbig… géantes quoi!!  

Mais aussi, des singes, une matoutou …

 

 

 

des picolettes: c’est un oiseau avec lequel on fait des concours de chants. Les gens se promènent avec, ils les mettent dans une cage.

Et encore des papillons bleus…

Sans oublier les moustiques!!

Maëlle, le 19 aout 2017:

Un peu d'histoire guyanaise

        

Lors de notre découverte de la Guyane, nous avons remarqué une grande diversité dans la population. A travers notre périple, nous avons tenté de retracer l'histoire de ce département isolé pour comprendre cette diversité.

Avant l'arrivée des colons, le territoire était uniquement peuplé d'Amérindiens dispersés en tribus et villages à travers la forêt amazonienne et en harmonie avec la nature. Nous avons eu l'occasion d'aller visiter le village de Kaw dans les marais et loin de tout. Le village Norino quant à lui organisait une porte ouverte pour faire connaitre sa culture à travers des ateliers de tir à l'arc ou de tissage de paniers. Ces tribus sont cependant devenues rares et ont été influencées par la société occidentale avec le temps.

A partir du XVIe siècle, la colonisation a commencé. Les Amérindiens ont été chassés de leurs territoires. Les Européens leur ont imposés leur religion et leur culture au détriment de ce qui existait déjà. Ainsi on retrouve de nombreuses églises comme à Sinnamary ou à St Georges.

Les nombreuses personnes d'origines africaine témoignent du commerce triangulaire de cette époque et du nombre important d'esclaves exploités en Guyane. 

Quelques centaines d'années plus tard, au moment de l'abolition de l'esclavage, les français ont dû trouver une solution aux problèmes de peuplement de l'Outre-Mer. Pour cela, l'Etat met en place le bagne dans les années 1850. Ces prisons vont accueillir de nombreux criminels et déportés politiques pendant leurs cent années d'activité. Seulement 40% des bagnards survivent aux conditions d'incarcération et des travaux forcés. Certains bagnards sortaient libres après avoir exécuté leur peine mais étaient obligés de rester sur l'île, le voyage du retour coûtant beaucoup trop cher. Nous avons visité le bagne de St Laurent (bagne de transit) et celui des Annamites utilisé pour les prisonniers Indochinois.

La Guyane est le seul département d'outre mer se trouvant sur un continent. Elle a de ce fait une histoire riche et variée . Nous n'avons pas pu tout découvrir lors de notre petit périple mais ce que nous en avons vu était saisissant et inoubliable.

Bien sur, je ne vous raconte pas tout, je vous laisse le découvrir par vous-même quand vous y ferez un tour.                   

Léa, le 19 aout 2017:

La nourriture Guyanaise que j’ai gouté:

                                                                
« Depuis que nous sommes arrivés, nous avons gouté plusieurs aliments typiques d’ici, comme

du jus de maracuja qui est une sorte de fruit de la passion ou bien du caïman oui oui le caïman c’est bien le crocodile et je peux vous dire que c’est délicieux. Sur le marché de cacao (la ville pas la graine) notre tribu a mangé chinois, je suis d’accord la Guyane c’est pas la Chine mais on mange quand même chinois ici.Donc je reprends, on a mangé une soupe de raviole (pour Maëlle et Manue), des nems (pour Tao et Moi) et une soupe ordinaire (pour Nico) . Sur le marché de Cayenne, nous avons goûté au fruit du dragon rouge mais il y a aussi du blanc que nous avons acheté récemment. Sur ce marché, on a goûté à des sortes de bottreau à la crème ce qui était très bon. Nous avons aussi mangé du oko  c’est un gros oiseau moche avec un bec jaune mais par contre c’est succulent. On a également bu du jus de prune de cythère. Entre vous et moi ça a le goût de terre c’est pas très bon mais on a aussi goûté au lait de coco. C’est pas exceptionnel, ça a le goût de pastèque, c’est bon mais un peu écoeurant. J’ai dégusté un fruit délicieux: le maracuja . Bon je sais je vous en déjà parlé mais je vous avais raconté le jus pas le fruit. Donc le maracuja, c’est un fruit dans une espèce de petite coque dont l’intérieur est orange avec des pépins noirs et moi j’adore . Nous  sommes allés dans un restaurant manger des crevettes Guyanaises énormes vraiment très grosses et c’était plutôt bon . Chez quelqu’un nous avons dégusté du couac: une  farine  de manioc qui se mange avec du poisson et j’ai trouvé ça assez bon. Avec des guyanaises, nous avons mangé du poulet boucané aux petits légumes ce que j’ai adoré , c’était délicieux et le poulet était préparé maison . »                                                                 

 

Merci d’avoir lu ce petit résumé de saveur, j’espère que ça vous a plu . Moi en tout cas ça m’a plu de partager  avec vous les saveurs que j’ai goutées …                   

Le 29 mai 2017:

Léa a présenté son exposé à l'école Saint Victor de Campbon... l'occasion d'expliquer à sa classe et à celle de Tao le voyage que nous allons faire...

Léa devait, tout au long de son année de CM2, préparer un projet à présenter en fin d'année. Elle a choisi "notre road trip en Amérique du Sud". Une belle façon pour elle de participer aux préparatifs et de pouvoir communiquer auprès de ses amis. 

Le camion est entré dans la cours d'école. Léa et Tao ont fait visiter les différentes parties du camion: le lit/hamac de Tao, le salon, le couchage des filles, la cuisine, les placards et le frigo.... jusqu'aux glaçons!! 

Les questions des copains ont été nombreuses:

- Combien de km allez vous parcourir? 

entre 40 000 et 50 000 km

- Qui conduira? Papa, maman s'occupera de faire l'école et de l'intendance... Et Tao de répondre: "Ben oui, c'est comme à l'époque, les femmes faisaient la vaisselle et le ménage!!" ...

- Pourquoi le camion est orange? Et vous avez une douche? Vous avez beaucoup d'eau? Est-ce qu'on vous manquera?...

Et les réflexions des enfants découvrant le camion:

- "Eh mais Tao, ils sont où tes jeux?" L'occasion pour Tao de montrer à ses copains qu'on emmène bien les cadeaux qu'ils lui ont fait à son anniversaire... les voilà rassurés!

- "Y'a pas beaucoup de place pour les affaires!"

- "Holala, c'est trop bien!!"

En tout cas, c'était un vrai moment de partage que les enfants ne risquent pas d'oublier...

Le 3 mars 2017:

Les enfants apprennent l'Espagnol de façon ludique avec "Mi mundo en palabras".

Pas toujours évident mais ils se débrouillent plutôt bien.

Le 2 février 2017:

Dessin de Tao sur un timbre d' EduCarT..."dessine moi ta vie sur un timbre"...

La vision de Tao sur le voyage du haut de ses 6 ans...

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