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Un mois au Brésil et déjà 5000 kilomètres parcourus

Déjà un mois au Brésil …. Nous y sommes entrés le 5 août.

Mais nous découvrons aussi chaque jour de nouvelles choses...

La république fédérale du Brésil comporte 26 états et un district fédéral.

Nous avons pour l’instant traversé 9 de ces états.

L'état d'AMAPA :

L’ARRIVEE AU BRESIL…

Pour atteindre le Brésil, nous avons emprunté le pont sur l’Oyapock. Il relie la ville de Saint-Georges-de-l'Oyapock en Guyane (France) et la ville d'Oiapoque en Amapá (Brésil). Il franchit la frontière entre le Brésil et la France sur le fleuve Oyapock. Sa construction est terminée depuis août 2011, mais il n’a été inauguré qu'en mars 2017.

Cela a bien facilité notre traversée mais attention il n’est ouvert que de 7h à 12h et de 14h à 18h en semaine et ferme à 12h le samedi pour ne réouvrir que le lundi matin.

Arrivés à OÏapoque vers 9h le samedi 5 aout, nous sommes allés faire tamponner nos 5 passeports à la Police Fédérale (4h d’attente)… Au début ils faisaient entrer les gens petit groupe par petit groupe mais vers la fin ils ont fini par prendre les passeports de tout ceux qui attendaient, les ont tamponnés et les ont redonnés à la volée… Bienvenue au Brésil…

Seulement pour continuer la route, il nous faut une autorisation également pour le camion. Ce document est délivré par un autre bureau fédéral situé à l’autre bout de la ville et ferme le samedi également à 12H… Il est 13h30… Nous nous y présentons quand même… au cas où… et un agent fait entrer Nicolas sans problème… Nous avons les tampons pour toute la famille et le combi avec l’autorisation de rester 90 jours sur le territoire.

Nous nous posons à la « Chapada de Rona », c’est une sorte de camping dans la ville d’Oïapoque fait de petites maisons à louer pour les vacances, tenu par Rona un brésilien qui y a installé également son restaurant. Nous y garons notre combi gratuitement pendant 2 jours, et dégusterons notre premier repas brésilien… Fameux…


LA BR 156…

Cette fameuse route nous faisait un peu peur… Et pour cause, bitumée sur les 50 premiers km, elle se transforme en une piste terreuse rouge pendant plus de 110km. Empruntée par des camions, et située dans une région pluvieuse sa praticabilité peut changer très rapidement et devenir problématique.

Nous avons scruté le ciel pendant quelques jours, envoyé un message à la mairie de Saint Georges de l’Oyapoque avant de partir de Guyane et de nous engager vers le Brésil car c’est la seule voie d’accès terrestre pour continuer notre périple…

Bref, nous y sommes et il va falloir y aller… L’aventure débute!!

Nous nous sommes levés hyper tôt (genre 5h), la journée risque d’être longue… Impossible de relier Macapa dans la journée mais il faut passer la piste avant la nuit…

Difficile de décrire cette journée… essayez d’imaginer: au début une route bitumée sans trous entourée de forêt… assez vallonnée… On se dit qu’à chaque virage, on va la voir cette fameuse piste… et finalement la voilà: rouge, large, crevassée… et sèche!… Très peu de circulation, nous nous imaginions une file de camions un lundi matin mais non, nous sommes pratiquement seuls… Nous espérons du coup juste ne pas tomber en panne!!

110km de piste poussiéreuse, 42 passerelles de bois, une moyenne de 15km/h… le camion a ronflé quelques fois, sauté dans tous les sens, pris une poussière incroyable (intérieur, extérieur) mais il a tenu.. Nico aussi!!

Cette route continue ensuite jusqu’à Macapa, mais les conditions sont plus agréables. La route est large et sans trous… critère qui va se révéler important sur ce premier mois de voyage…

L'état du PARA:

MACAPA

Cette ville du Brésil est située sur la ligne de l'équateur... et pour mieux matérialiser cette ligne imaginaire, les brésiliens ont construit un monument le Marco Zéro.. Nous nous sommes amusés autour de l'équateur, plus facile pour expliquer aux enfants (Tao en particulier), la notion d'hémisphère sud - nord... Nous avons également testé l'équilibre parfait censé être présent sur cette ligne en essayant de faire tenir debout un oeuf cru.... Pari réussi mais grâce aux petits trous du bitume!! Trop de vent pour faire cette expérimentation!!


LA TRAVERSEE DE L’AMAZONE

Pour relier Belem, la seule solution est de prendre une barge ou un bateau à touriste suffisamment grand pour pouvoir y mettre le camion. Pour cela nous allons directement au port de Santana juste pour voir comment ça fonctionne. Avec le camion on se fait vite repérer et pas besoin de chercher bien loin une agence pour organiser la traversée… un bateau part dans la matinée, génial!! Ah oui sauf que nous n’avions pas prévu de partir si vite, pas d’argent cash, ils ne prennent pas la carte!! Manuel (le patron de la petite agence) nous emmènera à travers toutes les petites rues de Santana pour aller de distributeur en distributeur… (parfois, certains ne fonctionnent pas ou limitent les retraits)… Pas assez vite pour prendre ce fameux bateau!! qu’à cela ne tienne on parcourt maintenant avec lui toutes les entreprises de l’Amazone à la recherche d’un autre bateau… Avec notre portugais presque inexistant autant vous dire que cette partie a été assez épique! Il finit par nous montrer une barge grande, métallique, et nous dit qu’elle part vendredi (dans 2 jours), sinon ce sera samedi avec le bateau touristique. Pour le même prix, nous avons les repas compris dans la traversée… il dure peut-être une journée de plus mais part 24h avant… Et puis on a le temps… Là aussi difficile de vous transcrire tout ce que nous avons vécu lors de cette traversée. Voyez plutôt les photos… 72h de traversée, seuls sur la barge double, avec un équipage de 4 personnes hyper gentilles, un fleuve à perte de vue, des petites baraques indiennes parfois… Dans la nuit c’est encore plus mystérieux… Unique!

Nous profitons de cette pose pour ouvrir la boite à mots que nos amis nous ont offerte avant de partir... Le temps est un concept qui prend tout son sens ici...

Et la cerise sur le gâteau , découvrir au détour d’un virage de verdure la ville de Belem et ses gratte-ciels blancs…

L'état du MARANHAO:

Nous continuons vers le sud. Les routes deviennent un peu plus praticables, nous pouvons avancer un peu plus vite … A condition de ne pas trop s’écarter des routes principales ou de ne pas prendre les routes principales qu’empruntent la plupart des camions.

Nous laissons Sao Luis sur notre passage. Dans ce début de voyage, nous ne ferons pas les grandes villes. Trop de gens nous le déconseillent en nous disant que c’est trop dangereux. Et avec notre grand sens de l’orientation en ville nous préférons suivre leur conseil… Pas assez citadin pour se risquer pour le moment.

LES LENCOIS DE MARANHENSES

Dans cet état, nous découvrons les Lençois… Juste Grandiose…

L'état du PIAUI:

Nous ne longerons que la côte de cet état.. Le Brésil est grand, nous ne pouvons pas tout faire!!.

Nous découvrons un petit village « Barra Grande » où les windsurfeurs et le calme sont les maître-mots.

Les rues sont faites de sable, les poussadas (auberges, chambres d'hôtes) y sont nombreuses. Nous poserons le combi sur une toute petite place de verdure dans la rue… Insolite, nous ne gênons personne, les gens sont accueillants.

A la tombée de la nuit, nous regardons les enfants jouer au football sur le terrain du village… Il y a 2 arbitres, les joueurs sont disciplinés… Ca joue sérieux!!

L'état du CEARA:

GIJOCA DE JERICOACOARA

Encore un joli coin à découvrir avec son lagon et ses hamacs dans l’eau… Le camping de Tiao est idéalement situé pour profiter de ce lagon.


Encore alerté par les gens sur l’insécurité et n’ayant pas géré le temps correctement nous laissons avec regret Fortaleza.

Nous continuons vers le sud.

L'état du RIO GRANDE DO NORTE:

LE CHARGEUR DE BATTERIE (Carregador de batteria)

Nous avons voulu tenté la ville de Natal… et puis nous avions cruellement besoin d’un chargeur de batterie pour regonfler la batterie auxiliaire qui nous faisait défaut depuis le début du voyage.

Aux portes de la ville nous nous arrêtons au restaurant de Tia Jo qui est juste à côté d’un vendeur de pièces de voiture. Joseilda et son mari nous accueillent de façon hyper bienveillante, ils ne veulent pas que nous allions dans Natal tout seul et propose à Nico de l’emmener trouver ce qu’il veut, pendant que le reste de la famille s’installe au restaurant…. Un très beau moment de partage et nous avons notre chargeur!! Mucho Obrigado!!

Mais nous n’irons pas à Natal… grrr!! snif!! ou peut être que c’est mieux ainsi??

LA PRAIA DE PIPA

Haut lieu touristique, et apprécié des surfeurs et kitesurfeurs nous nous laissons aller dans cette ville… en effet très tournée vers le surf.

Ses rues pavées mériteraient d’être réservées uniquement aux piétons. Les magasins y sont nombreux, petits et très bien agencés. La vue sur la mer est magnifique.

Nous nous posons au camping do Amor.. accès à la plage en descendant la colline, à l’ombre des arbres…

Malgré ce cadre idyllique, nous n’arriverons pas à nous y sentir bien.

Pourquoi?? ... aucune raison particulière, juste un ressenti …

L'état de PARAIBA:

PORTO DE GALINHAS

Nous y arrivons en fin d’après midi… 15h!! la mer commence à être bien haute, plein de petits bateaux ont jeté leur ancre, les petits restos de plage remballent leurs affaires.

C’est agréable de déambuler dans les rues de cette ville encore touristique. Les bars sont animés et les petites boutiques proposent divers objets et vêtements.

Nous étions venus pour les piscines naturelles mais à marée haute pas possible d’y accéder.

OUR OPEN ROAD

Nous repartons pour trouver un lieu pour dormir et surprise, Manue voit un camion T3 bleu garé devant un supermercado. On reconnait assez rapidement le camion de la famille californienne d’ « OurOpenRoad » qui nous a beaucoup inspiré pour l’aménagement de notre combi.

On s’arrête, impossible de rater l’occasion de les rencontrer et d’échanger sur leur expérience et sur la notre… Et puis c’est le premier T3 que nous voyons depuis 2 mois de voyage…

Nous passerons une soirée ensemble. Moment assez incroyable pour nous. Adam, Emily, Colette et Sierra voyagent depuis 5 ans à travers l’Amérique du Sud en combi et nous rassurent sur la sécurité dans les villes, être attentifs et prudents mais ne pas les éviter.

C’est l’occasion pour les enfants de jouer ensemble: ballon, cerf volant, sable….

DANILO

Nous rencontrerons également Danilo, un brésilien vivant en Suède mais parlant très bien le français car il y a vécu pendant 11 ans. Il nous présente sa femme, canadienne et son papa qui connait très bien la région.

Ils nous conseillent sur les différents lieux à voir aux alentours et comment accéder à Salvador. Luis un ami de Danilo nous enverra par mail une grande liste de conseils, lieux à voir à l’intérieur des terres… Le brésil est vraiment grand et beaucoup de choses à voir… Impossible de tout faire…

Les états d'AlAGOAS et SERGIPE

Nous profitons dans ces états de la plage et des lagons.

L'état de BAHIA

PRAIA DO FORTE

La ville semble subventionnée entièrement par VISA… Incroyable. Haut lieu touristique. L’accès à la ville est sécurisé et est fermé la nuit. A l’entrée de la ville, toutes les banques attendent les touristes, la sécurité aussi (police, garde, garde militaire)… Le centre ville est entièrement piétonnié, les gens déambulent en maillot ou tenue légère.

Sortie scolaire pour les enfants: nous visitons le parc aquatique établi ici dans le cadre du projet Tamar. Un projet de préservation des tortues et de protection de celles ci… Contraste assez marquant, ce projet est subventionné par « BR Petrobras » un fournisseur de pétrole du brésil…

Et enfin...

SALVADOR

Nous aurions eu tort d'éviter cette ville.... Nous nous posons dans un camping à quelques km de la ville et organisons notre visite via un taxi... Plus facile pour arriver sans se perdre au point que nous avons choisi...

La découverte du Brésil n'est pas terminée... Suite au prochain post...

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